samedi 26 juillet 2008

On a gagné...On a gagné chantent les inconditionnels de l'ouverture




Après cette courte victoire qui permet tout de même la poursuite de la casse des acquis sociaux sous le regard médusé du petit peuple de France abasourdit, sonné et apparemment apathique.

Quant à la presse qui roule pour le pouvoir elle fournit en ce moment de gros efforts pour nous convaincre que la majorité des français approuvent le comportement de ces amis du pouvoir en place. Tous attendent avec impatience de savoir comment le maitre de l’ouverture va récompenser leur zèle !

Pas un jour ne se passe sans que l’on nous serve un sondage flatteur pour conforter ces fossoyeurs de la France sociale ! Quant à la grande presse contrôlée par les financiers elle poursuit son travail de sape sous les applaudissements de gogos qui se prétendent majoritaires !

Bé, Bé, Bé ! C’est le refrain que chantent les moutons de France qui persistent à croire en un sauveur providentiel !

Il faut bien reconnaître que la gauche caviar avait bien préparé le terrain en se convertissant avec un certain ravissement au capitalisme de marché en étant bien incapable de proposer une solution originale ! Résultat : aucune différence pour le gogo du coin entre ,par exemple,Nicolas le Président …et « le baveux » socialiste patron du FMI !

A partir de cette constatation il est facile de comprendre que le rêve un peu fou de créer un parti unique cher à la droite puisse devenir, pourquoi pas, une réalité dans un avenir proche!

Une belle perspective s’offrira alors aux travailleurs de France de toutes catégories, du même type que celle que Napoléon ,sous l’influence de Joséphine, avait offert aux esclaves , tout juste affranchis, de la Martinique et de la Guadeloupe le retour à la case départ : une bonne louche de soupe d'esclave en attendant mieux!

Quant aux travailleurs de France spoliés de tous leurs droits acquis ils seront eux plongés un siècle en arrière et à la merci non plus des patrons de droit divins mais des tenants de la finance internationale . Je crains fort que les lendemains qui chantent se révèlent bien naturellement porteur de souffrance pour les plus faibles !

Sérieusement qui dans la classe politique actuelle se souci sérieusement de ce problème éminemment humain ?