Ce message reçu ce matin devait, sans hésitation, être porté à votre connaissance car tous les sujets doivent pouvoir être abordés sur le Net… mais pour combien de temps encore ? Duboubou1
> > A : "ouest france" , "
> > Copie à :
> > Objet : Communiqué violences policières - visite Sarkozy à St-Lô
> Vous trouverez ci-joint un communiqué des organisations syndicales de
>
> Contact : Lionel Lerogeron, secrétaire général de l'union départementale CGT 06 85 17 48 48
> Cordialement,
> > De : "- UNION LOCALE CGT"
Les organisations syndicales CGT, FSU, Sud-Solidaires, CFDT, UNEF, après les graves incidents qui ont eu lieu cet après-midi, interpellent le président de
La manifestation organisée à l’occasion de la visite de Nicolas Sarkozy a rassemblé 5000 personnes dans les rues de Saint-Lô, dans l’ordre et dans le calme. Les organisations syndicales ont veillé, tout au long de cette journée, à canaliser les manifestants et à éviter toute provocation.
Durant le rassemblement, cinq manifestants, dont quatre lycéens et un militant de
Les forces de police ont voulu procéder aussitôt à un contrôle d’identité. Entouré par les militants, notre camarade a refusé de s’y soumettre immédiatement, cette injonction étant une atteinte manifeste au droit de manifester pacifiquement. Après que nous ayons tenté de négocier, les CRS ont de nouveau chargé, s’en prenant avec violence à un groupe d’une trentaine de personnes, d’où nous avions pris la peine d’évacuer tous les mineurs. Notre camarade est ce soir détenu au commissariat de Saint-Lô.
Cette journée est à marquer d’une pierre noire dans l’histoire locale. Jamais jusqu’ici notre ville n’avait été le théâtre de quelque violence que ce soit lors de manifestations. La population a toujours fait preuve de flegme et d’un grand respect de la légalité.
Le jour même où le président de
Ce soir, ce sont non seulement une dizaine de citoyens – dont deux militants de
La violence policière qui, vue de notre département, pouvait passer pour un phénomène lointain, nous touche aujourd’hui de plein fouet. Notre démocratie, déjà bien mise à mal, est aujourd’hui malade : malade d’une brutalité froide et aveugle devenue la règle ; malade de l’autisme d’un gouvernement aux ordres du patronat ; malade enfin de l’intolérance d’un président incapable d’admettre que 5000 personnes lui expriment leur défiance, alors que seules quelques dizaines venaient le saluer.
Les organisations syndicales demandent la libération immédiate et sans condition des manifestants détenus, ainsi que l’abandon de toute poursuite à leur encontre. Elles demandent également qu’une enquête soit ouverte sans délai sur la responsabilité de ces graves débordements policiers. Elles appellent enfin toute la population à se mobiliser dès maintenant en vue du mouvement national du 29 janvier prochain.
Saint-Lô, le 12 janvier 2009
Contact presse
Union départementale CGT de
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