mardi 1 février 2011

Ce suffrage universel au goût quelque peu amer ?

Par Duboubou 1er - Humeur ? - Lien permanent

On ne peut pas dire que les révolutions qui sont en marche de l’autre coté de la grande mare polluée que l’on appelle la méditerranée, occupent beaucoup de place dans les lucarnes devant lesquelles nos moutons de France se pressent pour ingurgiter leur ration quotidienne de spectacle, appelé aussi à tort information. Potion, soigneusement conditionnée et consciencieusement emballée, administrée par des joufflus du PAF, auxiliaires zélés et fort bien récompensés par les patrons de cette république boiteuse qui ne fera bientôt plus rêver que les peuples les plus démunis de la planète ?

Donc, pendant que plus de 300 pauvre hères classés, par de généreux concitoyens dans la catégorie des esclaves désignés et jugés à tort difficilement récupérables, se font trouer la poitrine par les sbires des dictateurs en places… nos démocrates actuellement aux manettes dans les grandes et belles démocraties régnantes semblent avoir beaucoup de mal à comprendre comment les champions de la force brutale se révèlent impuissant devant des peuples de nabots révulsés. Le tribut payé par les plus humbles comme par les plus engagés sera finalement lourd mais cela ne semble pas beaucoup inquiéter le quidam de chez nous qui préfère se soucier du devenir de ces paradis du tourisme pas aussi populaire que le prétendent les spécialistes des gagnes gros du secteur ! Que ces braves gens accède ou pas à la liberté ne déclenche que très rarement des manifestations perceptible de grosse satisfaction !



On peut même se poser la question : le thème de la liberté passionne-t-il encore les moutons de France ? Et la réponse ne semble pas particulièrement évidente à énoncer. En effet, nous baignons dans cette liberté depuis si longtemps que cela nous semble naturel et que l’on n’y attache plus beaucoup d’importance. Certains en sont même arrivés, sous des prétextes sécuritaires variés et nobles à souhaiter des restrictions dans nos libertés individuelles pourtant si chèrement payées! Le maniement du bulletin de vote a aussi beaucoup perdu de sa valeur et ne sera bientôt pratiqués que par les inconditionnels des partis de gouvernement qui ont, en quelque sorte, confisqué la démocratie à leur seul bénéfice en bons serviteurs du libéralisme.

En fait, après une formidable opération publicitaire appelée aussi campagne électorale l’on est invité à mettre un bulletin dans l’urne et dés qu’une majorité est portée au pouvoir le peuple redevient spectateur et se doit d’applaudir aux exploits de la classe dirigeante qui en profite à la première occasion favorable pour le saigner, sous prétexte de le guérir, en appliquant une technique fort ancienne !



Alors la révolution menée par d’autres passionne moins nos blasés de la démocratie, que les feuilletons débiles débités par nos chaines aussi bien généralistes que sportives qui pratiquent de concert le lavage des cerveaux, avec application, ce qui peut expliquer le manque d’enthousiasme constaté dans un domaine aussi sensible que celui pourtant si sensible de la Liberté !

A croire que le mouton de France est mur, à point, pour se faire cueillir par un gentil dictateur de charme vendu par les chaines d’un PAF bien de chez nous !




Heureusement, la Liberté a la peau dure ce qui autorise tout de même l’espoir!