L’espoir, aliénation mentale ou maladie chronique ?
Tout un tas de bons apôtres vous
serinent, à la façon d’une chorale évangélique, avec des airs doucereux que
vous avez de la chance de vivre en notre
riante république si bonne pour ses vieux. Le résultat est véritablement
étonnant puisque la plupart de mes congénères traversent leur fin de vie en psalmodiant
merci, encore merci, vous êtes trop bon pour moi!
Je ne dois pas être tout à fait
normal car j’ai une vision de la chose assez différente, en effet si je ne nie
pas que de bonnes âmes s’intéressent au sort des vieux je crois qu’il y a plus
de profiteurs qui vivent très bien du commerce plutôt lucratif que génère ces
éclopés, à des stades divers, qui gentiment remercient pour un petit rien
encore et encore !
Ne vous fatiguez pas messieurs les petits
malins du secteur social qui vous plaignez sans cesse sur vos conditions de
travail, de vos rémunérations, qui ne sont pas, c’est vrai, mirobolantes, il ne
suffit pas que dans vos rang l’on trouve des gens admirables si l’on peut facilement
recenser de merveilleux profiteurs que dame Sécurité Sociale gave sans la
moindre gène alors qu’elle se révèle très pingre avec un grand nombre de ses
assurés.
L’avenir est sombre pour nos jeunes
mais qu’ils ne se leurrent pas, ce n’est pas en abandonnant leurs vieux aux
ogres capitalistes qu’ils assureront mieux la quiétude de leur propre vieillesse !
Dans tout cela il n’y a rien de bien
nouveau et c’est sans doute, simplement la merveilleuse journée que j’ai passé
hier qui est responsable de la remontée d’aigreurs désagréables. Ma rencontre
avec « un grand Bof » du social a suffit pour faire remonter une
aigreur facilement disponible !