jeudi 12 juillet 2012


L’espoir, aliénation mentale ou maladie chronique ?


Tout un tas de bons apôtres vous serinent, à la façon d’une chorale évangélique, avec des airs doucereux que vous avez de la chance de vivre en notre  riante république si bonne pour ses vieux. Le résultat est véritablement étonnant puisque la plupart de mes congénères traversent leur fin de vie en psalmodiant merci, encore merci, vous êtes trop bon pour moi!
Je ne dois pas être tout à fait normal car j’ai une vision de la chose assez différente, en effet si je ne nie pas que de bonnes âmes s’intéressent au sort des vieux je crois qu’il y a plus de profiteurs qui vivent très bien du commerce plutôt lucratif que génère ces éclopés, à des stades divers, qui gentiment remercient pour un petit rien encore et encore !
Ne vous fatiguez pas messieurs les petits malins du secteur social qui vous plaignez sans cesse sur vos conditions de travail, de vos rémunérations, qui ne sont pas, c’est vrai, mirobolantes, il ne suffit pas que dans vos rang l’on trouve des gens admirables si l’on peut facilement recenser de merveilleux profiteurs que dame Sécurité Sociale gave sans la moindre gène alors qu’elle se révèle très pingre avec un grand nombre de ses assurés.
L’avenir est sombre pour nos jeunes mais qu’ils ne se leurrent pas, ce n’est pas en abandonnant leurs vieux aux ogres capitalistes qu’ils assureront mieux la quiétude de leur propre vieillesse !

Dans tout cela il n’y a rien de bien nouveau et c’est sans doute, simplement la merveilleuse journée que j’ai passé hier qui est responsable de la remontée d’aigreurs désagréables. Ma rencontre avec « un grand Bof » du social a suffit pour faire remonter une aigreur facilement disponible !