Nous avons un nouveau Pape qui a choisi de se prénommer François,
pour la durée de son pontificat, mais cela semble abusif car il se
pourrait bien que la soutane blanche de Bergoglio, proclamé « le pape
des pauvres », soit entachée symboliquement: à la fois au niveau de son
positionnement personnel qui n’a pas été très courageux et parce qu’il
n’a pas protégé certains de ses confrères mais aussi en raison de ce
qu’il représente du rôle politique qu’a joué l’église d’Argentine dans
sa complicité avec la dictature».
«Il a fait ce qu'il a pu, pas plus et pas moins», d’après
Paulo Paranagua qui sait de quoi il parle. En effet l’Eglise
d'Argentine, dont le nouveau pape était l’un des responsables, «est
l’une des plus contestées d'Amérique latine pour sa passivité, voire sa
complicité, à l'égard de la dernière dictature militaire de 1976-1983».
Pour la suite il suffit d’attendre et de voir venir pour savoir si
François sera meilleur dans son dernier rôle !
Mais pour autant doit-on se méfier des François ? Dans un passé
récent l’on peut affirmer, sans être traité de menteur, que François
M’itinérant n’a pas laissé que de bon souvenirs et plus récemment nous
avons hérité d’un autre François pas spécialement Ier mais bien rond et
dodu à point. Lui est arrivé en beuglant « le changement c’est
maintenant » mais comme son prédécesseur le parano il ne nous à, jusqu’à
maintenant, annoncé que des décisions peu réjouissantes !
Le peuple est las d’attendre, il se contenterait d’un miracle, à condition que l’on ne mette plus la crise à toutes les sauces !
Aujourd’hui nous avons à notre service deux François. Alors
pouvons-nous espérer que grâce à l’action conjuguée de ces vaillants
petits soldats, en lutte contre le capitalisme flamboyant et avec
l’assistance d’un miracle, que notre terre devienne, enfin, plus
vivable ?
Quant aux lendemains qui chantent que l’on nous promet depuis si
longtemps ils s'apparentes , simplement à un vrai songe creux !