lundi 4 février 2008

Comme des poissons dans l'eau ou les descendants de nos ancêtres gaulois ?


Pas si simple de répondre à cette question?

D'ailleurs, pas un de mes voisins n’avoue avoir un lien de parenté avec Astérix et même si les gros bidons ne sont pas rares chez nous, aucun ne répond au sympathique patronyme d'Obélix! Après enquête il semble bien qu'aucun enfant de Goscinny ne réside dans notre verdoyant pays de Caux. Mais c'est tout de même un Astérix aux Jeux Olympiques qui m'a amené sur cette piste en forme de cul de sac. Un film qui ne grandit pas beaucoup nos ancêtres! Ce divertissement familial est plus apte à laver les cerveaux qu’à immortaliser la Gaule! Un divertissement médiocre, qui a coûté plus de 78 millions d'euros. Tricoté dans le plus pur style Hollywoodien ce navet devrait tout de même rapporter un beau pactole à des producteurs bien intégrés dans le nouveau capitalisme triomphant ! Il ne s'agit pas non plus d'une grande catastrophe mais, tout de même, je ne suis pas certain que cette production aurait comblé de joie le génial Goscinny?

Oublions vite cet intermède qui illustre bien l'époque dans laquelle nous vivons et revenons aux authentiques descendants de nos ancêtres les purs et durs de la France profonde qui n'étaient plus très nombreux à la fin des hostilités de la Première Guerre mondiale.

Pour reconstruire, il a bien fallu rechercher des bras ailleurs qu'en France. Parmi les nombreux nouveaux arrivants il y eut beaucoup de polonais. Ce n'était pas une grande nouveauté puisque déjà en 1909 la chambre syndicale des houillères fît appel à eux. A leur suite, un gros contingent d'ouvriers agricoles arriva composé lui aussi majoritairement par des polonais . Ce fut en quelque sorte le point de départ d'un grand mouvement migratoire.

L'industrie en se développant avait besoin de beaucoup de bras et c'est pour cette bonne raison que les vannes furent largement ouvertes. Par la suite le phénomène ne fit que s'amplifier jusqu'au moment où le travail devenant plus rare pour les héritiers de Vercingétorix le pouvoir se décida subitement à freiner l'immigration!

Comme il y avait beaucoup d'argent à gagner, l'immigration sauvage, s'organisa rapidement et de biens gentils patrons, du bâtiment, de l'agriculture et des autres secteurs employant une main-d’œuvre peu qualifiée surent profiter de l'aubaine. Tous ne furent pas impliqués dans cette combine peu glorieuse mais il est de notoriété publique que les dérapages furent nombreux et surtout mollement réprimés !

Et que se passa-t-il alors pour les descendants de Vercingétorix? Rien de trop méchant durant toute la période ou les émigrés ne suffisaient pas à pourvoir les emplois disponibles. Tout de même, assez rapidement, la donne changea pour les plus faibles des survivants de la grande faucheuse car les gentils patrons se rendirent compte qu'il était plus facile de tirer le maximum d'un authentique émigré que d'un pauvre bougre en provenance du Massif central et finalement pour un coût bien moindre!

Il a fallu beaucoup de temps et beaucoup de luttes, des larmes aussi pour que nos anciens arrivent à desserrer cet étau insupportable et ce fut enfin le printemps pour la classe ouvrière !

Alors ou en sommes nous aujourd'hui?

Il est clair que le grand capital ne désarme jamais, c'est un boulimique de la puissance et de l'argent! Ces gens là trouvaient les frontières de notre hexagone trop étroites pour leur business alors sous le bon prétexte d'éviter de nouveaux conflits en Europe ils nous menèrent au conglomérat des nantis des 27! Et nos si dévoués marionnettistes, politiques de haut vol, de tous bords, ont travaillé à la perte de tous nos acquis sociaux chacun à leur manière mais avec efficacité. Il semble avéré que ces gens là ne roulent que pour eux mêmes mais en prétendant tout faire pour nous protéger. Seule l'ivresse du pouvoir les stimule !

En face d'eux le petit peuple déboussolé de France, toujours à la recherche d'un sauveur, ne put opposer, jusqu’à maintenant, qu'une bien molle résistance mais...