Il suffit, en effet, qu'un mouton enragé labellisé "pauvre con" pette les plombs et veuille tirer la sonnette d'alarme pour réaliser un acte légalement répréhensible, qualifié automatiquement de terroriste alors que ce pauvre gus le considère comme un acte de salubrité publique en menaçant bêtement les hommes du pouvoir et le "big berger" pour la simple et bonne raison qu'il ne supporte plus de voir mis à sac l'ensemble des acquis sociaux si durement arrachés au patronat par ses anciens et qu'il en a assez d'être considéré comme un moins que rien! C'est clair notre gus n'a pas choisi la bonne solution car il se heurte de front à l'Etat, Souverain, qui à l'abri derrière de multiples protections sophistiquées finira par le retrouver et alors, notre pauvre gus kamikaze, devra payer au prix fort son égarement sans que ses juges ne prennent en compte le service qu'il a en réalité rendu à nos maîtres. C’est pourtant grâce à son coup de semonce que le big boss a pu bénéficier de l'aide spontanée de journalistes de la sainte presse à la déontologie variable donc toujours disponible pour épauler les beaux fleurons du capitalisme renaissant !

Il faut bien admettre qu’un tel évènement, classé « révolutionnaire », tombait à pic, juste au moment ou notre grand berger enregistrait des sondages peu flatteurs ? Et l'affaire s'est finalement révélée bénéfique puisque les sondages repartent à la hausse,

Mais c'est toutefois bien dommage que le coupable montré du doigt par une ex-compagne vindicative ait dû être relâché faute de preuves car maintenant tous les mâles encore virils qui ont aussi connu des problèmes de couples, donc fragilisés du caberlot, risquent de graves déboires, s’ils possèdent en même temps, un ordinateur et quelques rudiments du vocabulaire militaire?

Peut-on encore croire que les gentils bêlants de France soient disposés à offrir leurs poitrines velues afin de dresser un bouclier humain capable de protéger les courageux serviteurs du peuple de France si un danger réel se révélait, pourquoi pas, en France profonde ?

Ce n'est certes pas encore tout à fait l'angoisse mais cela y ressemble tout de même un peu car en ce moment les garants de la défense des privilégiés de type CRS quittent l'hexagone à grands coups de charter pour aller défendre les gentils Békés menacés dans nos lointaines Antilles par les enfants de leurs anciens esclaves qu'ils méprisent toujours aussi souverainement?

Moi qui ai connu la France de la honte, de la dénonciation, du commerce peu équitable, de l'espoir si souvent déçu j'ai beaucoup de mal à rester serein devant le catalogue toujours plus fourni des promesses non tenues! La grande misère n'est pas seulement réservée à nos frères d'outre mer elle fleurit chez nous partout et du haut de mon « grand âge homologué » j'éprouve un sentiment de honte, pas forcément agréable, lorsque je constate l'état des lieux dans la maison France!

Aurions nous, tout simplement, mérité un tel traitement?

Alors, accablé par l’impuissance constatée, je crains simplement qu'à force de mépris, "tout et même le pire", puisse survenir à n'importe quel moment et n’ importe où?

En seriez vous franchement étonnés?

A lire sur le Net l’article publié par Le Télégramme .com en cliquant sur le lien ci-dessous

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/martinique-des-bekes-et-des-gendarmes-c-est-trop-pour-le-fief-de-cesaire-07-03-2009-280566.php