vendredi 30 avril 2010

Les oiseaux du ciel ne sont plus les bienvenus dans nos villes ?


Un peu de ciel pur et de liberté voilà ce que devrait nous offrir les oiseaux qui volent au-dessus de nos tètes, hélas aujourd’hui mal supportés par ces étriqués du caberlot qui vivent mal leur ville et qui ont la tendance fâcheuse à les classer, collectivement, dans la catégorie des nuisibles. Au fond dans notre pays ou tout le monde veut paraître gentil il ne faut pourtant pas grand-chose pour que nos amis d’hier soient classés importuns et maltraités un peu partout à la moindre occasion !

Déjà dans le collimateur des édiles urbains le pigeon et le goéland sont étroitement surveillés et qu’importe que ces vertueux destructeurs prétendent être des adeptes de l’écologie ils n’en livrent pas moins une lutte sanglante contre tout se qui se déplace dans leur ciel en risquant de souiller leur bien le plus précieux : leur automobile !

A croire que les pauvres oiseaux sont plus dangereux que les missiles balistiques qui sont braqués contre nous ? J’en doute mais à force de répéter que les fientes sont forcement dangereuses car elles transportent et transmettent des bactéries, des parasites, des virus. C’est devenu carrément l’horreur contre tout ce qui vole ! Mais c’est aussi tout à fait juteux car derrière ces bons apôtres se cache une industrie prospère génératrice de dividendes. Alors les oiseaux du ciel abusivement classés nuisibles sont véritablement en danger. J’ignore si cette mission destructrice a été confiée au Ministère de l’intérieur mais ce qui est certain c’est que dans les zozos qui souhaitent vivre dans une nature en plastique et sans oiseaux on retrouve bon nombre de gogos qui ont été attirés par les comptines sécuritaires de la majorité actuellement au pouvoir, ces éveillés de France qui commencent juste à se réveiller après une terrible torpeur diffusée, sans nul doute, par la fiente!

La bêtise humaine c’est établi permet à quelques uns de prospérer sans soucis et toujours plus. Comme cette masse là croit à une vitesse record alors que les ressources faucilles s’épuisent l’avenir des profiteurs de toutes catégories s’annonce radieux !

A moins que subitement sous les coups portés par tous les gogos du monde devenus majoritaires la planète pète un câble et décide de repartir à zéro !

Alors adieux veaux, vaches, cochons, couvées ! Vaincu le capitalisme triomphant !Il n’y aura plus de problèmes avec les oiseaux du ciel non plus et il sera un peu tard pour le regretter !