Ressasser le passé ne sert pas à grand-chose et pourtant il ne me semble pas inutile de rappeler que lorsqu’une majorité de votant a transformé le candidat « Nicolas » en Président nous sortions de la « Chiraquie » et nous avions connu, avant, l’ère« Tonton » !


Pour faire court je splitte quelques épisodes et j’en reviens au candidat Nicolas, avocat de son état, mais qui aurait pu tout aussi bien devenir un grand publicitaire. Le candidat Nicolas en bon vendeur, nous a présenté un catalogue de promesses ambitieux, lui permettant de ratisser très large et personne ne s’est douté qu’il s’agissait en fait d’un vrai contrat qui allait lui offrir les pleins pouvoirs. Avec l’aide de ses dévoués godillots parlementaires. Pauvres moutons de France dont la fâcheuse habitude est de souscrire toutes sortes de contrats, parfois truffées de clauses abusives, sans les lire complètement. Ce qui fut aussi le cas du programme présenté durant la dernière campagne !

Mais aussitôt élu le candidat s’est empressé d’aller rejoindre son clan, celui des puissants, laissant à leurs illusions des moutons encore bêlants de plaisir! Ils avaient enfin trouvé un chef à la rhétorique plaisante fortement teintée de "Bling-bling" et la vie leur a paru soudain plus belle ? Le vieux mirage « du lendemain qui chante » à la sauce sécuritaire a fait alors un tabac !

La suite est connue et si l’on n’est pas équipé de bonnes œillères, de type cheval de trait, on ne peut que se rendre à l’évidence : Nicolas III, qui non sans humour prétend avoir le cœur à gauche, ne roule toujours pas pour la classe ouvrière même si c’est une partie de ces gens là qui l’ont porté au château!

Il est même tout à fait certain que le clan qui est aux manettes est au seul service des puissants et qu’il actionne avec plaisir la machine à broyer la classe ouvrière, avec la participation active de la noblesse parlementaire qui obéit seulement au maître. Au point que notre république n’en est plus tout à fait une, même si, encore, elle en a l’apparence !


A force de dédain, de mépris affiché la belle mécanique risque fort de finir par se gripper totalement car une République qui ne tient pas compte des aspirations du peuple et qui pense résoudre ses problèmes en employant la force publique, en pratiquant aussi des réquisitions peut faire craindre le pire… Cela dégage une drôle d’odeur légèrement putride nous rappelant, à nous les vieux de la vieille des événements tragiques que nous avons finalement surmontés, souvent avec dignité, même si aujourd’hui les quadras prétentieux qui détiennent le pouvoir accrédite l’idée que c’est notre génération qui a engendré tous les maux qui nous ont frappés mais que refusons d’assumer .En effet si notre régime en est arrivé là ce n’est nullement la crise monétaire et encore moins le peuple de France qui en sont responsables. Nous devons cette désastreuse situation ,en partie ,à un parlementarisme de grand confort, gangrené par la proximité de l’argent avec la politique! Le mélange argent et pouvoir s’est toujours révélé particulièrement nocif !


Aujourd’hui notre peuple, véritablement menacé, se pose la question simplissime: quel rempart opposer à l’autoritarisme ambiant afin que Liberté Égalité Fraternité redevienne une réalité dans notre bonne vieille république !