lundi 20 décembre 2010

Service Public oblige...


Cette odeur désagréable qui flotte dans l’air que nous respirons?

L’impression dominante, après avoir passé, une partie de la soirée d’hier devant notre télévision de service public c’est, que de ce spectacle désolant, se dégage une odeur désagréable.

A qui la faute ? A un animal qui se reproduit à une vitesse phénoménale dont l’appétit est inversement proportionnel à sa taille. Il s’agit du banal petit glouton d’Europe ! Cet animal sympathique s’est subitement révélé être un formidable perturbateur, devenu prédateur depuis qu’il a été contaminé par des clandestins venus des quatre coins de la planète, donc aussi d’Amérique, d’Asie et de ce qui reste de l’empire de l’Est. Finalement le mélange des excréments de tous ces petits rongeurs boulimique s’est subitement répandu jusqu’à devenir une nuisance, une gêne ressentie par de nombreux paroissiens de notre hexagone. Ces relents nauséabonds, terriblement pernicieux peuvent-ils être considérés dangereux pour le devenir de notre pauvre vieille Europe déjà quelque peu déliquescente ? Question laissée provisoirement sans réponse !

J’ai atteint l’aube du grand âge il ya déjà longtemps mais je ne n’en ai pas pour autant profité pour sombrer dans l’abus de petite lucarne, je ne suis donc toujours pas devenu un « téléphage éponge », j’ai résisté mais mon mérite n’en fut pas bien grand puisque ayant partagé la vie des pionniers de la télévision internationale durant un quart de siècle je connais bien le sujet!

Or donc, pourquoi ne pas vous l’avouer j’ai succombé hier soir, un peu par hasard, à l’appel du service public de France Télévision. A l’affiche « 30 ans de bêtisier »présenté par deux valeurs sure de la chaine, la séduisante Audrey Chauveau et l’humoriste, viré d’Inter : Gérald Dahan. Pour cette soirée ou nous avons été privés, arbitrairement, de la participation de l’incontournable clan Drucker, à qui la TV moderne doit tant ? Mais en fin de soirée d’autres formidables agitateurs de neurones du PAF nous attendaient.

Que penser de cette formule de télévision misérabiliste fabriquée avec des « loupés d’émissions géniales » ? Une solide impression de déjà vu s’imposait d’entrée et si les protagonistes semblaient satisfaits par leur prestation cela m’a incité à sommeiller entre deux facéties monumentales. Réveillé juste à temps pour aborder frais et dispos l’émission culte du jour « On n’est pas couché »de l’alchimiste normand, Laurent Ruquier. Ce dernier recevait une brochette d’invités connus ou moins connus des pointures audiovisuelles cotées à l’Argus du Show bis et enfin mon illustre cadet Valérie Giscard d’Estain venu présenter son dernier roman "La victoire de la Grande Armée».

L’opération n’était pas sans risque même si l‘on n’ignore pas que Ruquier n’a pas pour habitude de scier la branche sur laquelle il est assuré de trouver de quoi survivre assez confortablement tout en assument non sans insolence sa sensibilité de gauche ainsi que quelques autres particularités ? Oui mais comment allaient se comporter les deux Eric ? L’attente parut quelque peu longue car avant il fallait bien subir la mise en scène, bien rodée, du grand homme à savoir lui permettre d’annoncer

« Ceux qui ne viendront pas ce soir ! »

Et ce fut le tour de Nolwenn Leroy qui nous fit découvrir les plus belles chansons de sa Bretagne natale. Un retour aux sources qu’elle préparait depuis plusieurs années. C’est un album dans lequel elle reprend les plus grands standards celtes avec bonheur ! Puis c’est Guy Béart un chanteur dont on ne compte plus les succès. Il vient justement nous présenter son best of, qui est vendu accompagné de son nouvel album, "Le meilleur des choses». Surnommé « Le mort vivant » se porte bien et au passage il tacle gentiment un PatrickSébastien « indélébile » venu pour assurer la promotion d’un matériel de fête qui semble bien nourrir son homme ! Avec la prestation d’Audrey Pulvar c’est un tournant négocié habilement. Elle évoque son éviction des émissions politiques de la chaîne i>Télé, suite à l’annonce de son compagnon Arnaud Montebourg en tant que candidat aux primaires socialistes pour les élections présidentielles de 2012et c’est un moment important pour l’équilibre de l’émission !

Arrive enfin la vedette du jour le toujours jeune et élégant Giscard d’Estaing a qui sans hésiter les deux Eric vont donner sans plus attendre des leçons d’’écriture. J’ai juste eu le temps de noter que d’un ton péremptoire Eric Zemmour déclarait à l’ancien Président : « Vous ne serez jamais un véritable écrivain historique » ou une formule similaire car c’est à ce moment là que j’ai du abandonner ce débat passionnant pour cause de malaise?

Il est vrai que la qualité de l’air ambiant ne s’était pas franchement améliorée ?