Dans des temps relativement peu éloignés l’Europe devait nous mettre à l’abri de tous les périls, c’était en quelque sorte le remède miracle à toutes nos faiblesses nationales ! Hélas la potion n’a été magique qu’au fil des discours car les déconvenues furent nombreuses et le réveil peu agréable ! En réalité c’est bien pour l’Europe libérale que la droite profitant de la crise financière a creusé des croupières dans les acquis sociaux des peuples les mieux lotis!
Sur le plan politique ce n’est plus un créneau porteur et les moutons de France sont de moins en moins nombreux à croire que l’Europe sociale deviendra un jour une réalité. Tous la redoute même un peu car ils ont la certitude que plus d’Europe correspondrait finalement a moins d’argent dans le porte monnaie familial ce qui impliquerait fatalement de nouvelles privations!
Comme 2012 approche avec son lot de scrutins électoraux nos dirigeants ont choisi un nouveau terrain de jeu pour ces nouvelles épreuves, ils prétendent modestement et sans rire qu’ils vont réguler tout ce qui a permis au gratin de la planète de se goinfrer en piétinant les travailleurs de tous les continents. C’est tout simple il suffisait simplement d’avoir un peu d’imagination et surtout de croire que les moutons de chez nous allaient se ruer dans ce nouveau champ rempli exclusivement de trèfles a quatre feuilles, ensemencé par la Française des Jeux…
Il n’est pas certain que ce genre de mayonnaise, certes bien pimentée, soit consommée aussi goulument que prévu , alors on la joue modeste mais ou lance à tout hasard l’AIR-SARKO ONE bourré jusqu’à la gueule de modestes dirigeants du CAC 40 et autres grandes pointures de la fine fleur financière sur les chemins du ciel pour apporter la bonne parole aux maitres de ce « bad monde » qui grâce à la persuasion de notre berger, à nous, vont enfin tous ensemble décider demain de remettre la planète à l’endroit ?
Non ce n’est pas un conte de Noël mais c’est le scénario 2012 d’élection réussies pour les meilleurs d’entre nous c'est-à-dire à quelque chose près : les mêmes qu’aujourd’hui !
Et la morale dans tout çà?