mercredi 16 février 2011

L’hypocrisie rampante, de gouvernants provenant d’horizons très divers?

C’est une agitation qui monte rapidement en puissance qui agite chaque jour davantage notre petit monde de la politique hexagonale. Ces gentils bénéficiaires, naturels, des largesses, de notre généreuse démocratie, sombrent dans la fébrilité, à l’approche d’élections qui s’annoncent problématiques pour les équipes sortantes mais encore plus risquée pour notre « Grand Berger » dont les promesses et facéties diverses n’amusent plus guère de moutons en France.
Alors tous les coups, même les plus tordus vont être utilisés et sans doute ira-t-on même un peu plus loin, que la décence ne l’autorise, afin d’assurer le bon résultat pour ce leader qui a dirigé une équipe globalement bien terne!
Toutes ces combinaisons ne vont certes pas passionner le bon peuple de France mais, surement, le couper un peu plus de ce microcosme qui se veut attachant mais ou l’on cuisine en vase clos en essayant de faire croire que la défense des intérêts des moutons de France est l’objectif prioritaire.
Et c’est avec les suffrages des plus crédules que l’équipe au pouvoir espère conserver cette légitimité lui permettant la propagation de ce libéralisme dont le seul but est l’asservissement des plus humbles. Le bulldozer capitaliste a déjà fait suffisamment de dégâts pour que le bon peuple de France désire pousser vers la sortie cette équipe de démolisseurs insatiables mais surtout insociables !
La question qui se pose alors est : les remplacer mais par qui ?
Certes, ce ne sont pas les candidats qui font défauts mais pas vraiment de leader incontesté.
Quant aux élections cantonales, dans la conjoncture actuelle, la gauche déjà majoritaire devrait encore conforter ses positions toutefois le résultat semble moins assuré en ce qui concerne le renouvellement du bail du Château. En effet, comme toujours, la gauche de gouvernement ralliée depuis longtemps au libéralisme, à visage humain, ne déclenche pas l’enthousiasme espéré dans les couches populaires. Il vrai que le retard enregistré dans le choix d’un candidat au PS -qui nous joue l’Arlésienne- rend encore plus aléatoire l’adhésion populaire. Autre écueil, nombreux sont les moutons de France qui sont debout face aux diktats du FMI et n’apprécient pas beaucoup l’action menée par son animateur qu’il considère comme le bras armé de la finance internationale. Ils ne pensent pas qu’un pareil choix garantisse, tout à fait, un changement notable de politique. Alors, la craindre de voir un ancien scénario de type "Jospin" réactualisé s’installe!
Le populisme risque fort, en effet, de bénéficier de la désunion à gauche et de faciliter un glissement vers l’extrême droite des soutiens actuels de nos dirigeants si défraichis, ce qui nous imposerait une nouvelle fois un choix des plus douloureux !
Il nous semble donc, tout à fait judicieux, d’éviter ce type de scénario auquel le peuple de France dit par avance : non merci !