dimanche 18 décembre 2011

Ce supplément de vie…

Le jour du choix est finalement arrivé. Même si l’enthousiasme n’est pas au rendez vous, on à fait le grand saut afin de participer à la prolongation proposée. C’est assez logique même pour un agnostique, naturellement dépourvu de contrats d’assurances concernant la, soi disant, vie d’après !

Tout naturellement suit alors la période, dite d’adaptation, pas si facile, dans un hôpital déjà proche de l’asphyxie financière et dans une ambiance de cour des miracles avec pour cerise sur le gâteau, des locaux peu accueillants, eux aussi en fin de vie !

Heureusement dans les équipes de soignants l’on rencontre des humains attachants dans ce grand foutoir, qui au premier abord, semble autogéré. Finalement l’on découvre qu’il existe, comme partout, une hiérarchie d’où émerge le gestionnaire, ce dominant qui a des boys à tous les étages, dans tous les services et la dialyse n’échappe pas totalement à son regard contraignant !

Aujourd’hui attaché à mon robot, au sein de la nouvelle dialyse de conception, rénovation au moindre cout. Toutefois, coté cout le doute semble permis car dans le monde du social fleurit certaines« combinationes », disent les mauvaises langues ! Je n’ai pas, à ce jour, tout visité mais la partie que je fréquente avec assiduité s’est d’entrée révélée décevante. Il s’agit pourtant d’un local assez grand ou l’on a décidé de répartir, en rond les lits façon « mouroir d’antan ». Quant à la promiscuité, elle est assurée en dépit de ridicules rideaux amovibles. Au centre de cette grande pièce un espace est réservé aux soignants, traité façon bar ou le téléphone sonne en permanence!

Dans l’ancien local la climatisation était un peu folle et l’on espérait que dans le nouveau centre le problème n’existerait plus mais nous avons du constater que la situation était relativement plus mauvaise, à croire même que les emplacements des diffuseurs d’air réfrigéré ont été déterminés par des experts adeptes du 421 ! La situation est carrément désagréable et propre à envenimer beaucoup de pathologies. Pour moi cela a comme effet d’entretenir une rhinite gênante ! L’on peut parler de franc succès : l’hôpital générateur de toutes sortes de pathologies ! Une façon comme une autre d’alimenter en matière première cette magnifique usine pilote!

Bien que je partage la vision d’un hôpital public égalitaire j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi un tolard flanqué de ses anges gardiens peut bénéficier de la tranquillité d’une chambre individuelle, bien plus hospitalière, avantage refusé à la démente qui hurle à longueur de séance ou encore au catarrheux dont à toux épouvantable secoue la chambrée. De fait rien n’a été prévu et l’on se demande pourquoi l’on a volontairement recréé fin 2011 une ambiance « cour des miracles » certes de 1ere classe. Celà qui semble assez déroutant ?

Finalement, l’on ne peut pas parler sérieusement d’économies et le seul résultat tangible est que l’on nous offre une bien triste survie que nous devons à des gestionnaires à classer dans la catégorie « rustres de la first classe ».

Alors Messieurs les hommes meurtris pour qui vous travaillez sont dispensés, tout simplement, de vous dire merci!