mardi 31 décembre 2013

La finance plus que jamais triomphante...




Après tous les désordres bancaires dont nous payons encore les effets, nos dirigeants nous avaient servis de beaux discours. Jamais nous ne devions revoir ces montages savants et générateurs de profits pour les traders, leurs patrons et leurs actionnaires. Les Marchés ont retrouvé, momentanément, toutes leurs couleurs, ils jouissent d’une liberté totale. Tout va si vite qu’aucun contrôle ne se révèle efficace et ces gens là font du blé jusqu’à la prochaine catastrophe toujours payée contant par les peuples de la planète. 

Pendant ce temps que font nos superbes dirigeants  qui avaient parlés haut et fort et qui maintenant sont revenus à leurs vrais dimensions, des lilliputiens se contentant de faire semblants de faire leur job dans leurs habits toujours impeccables. De vraies marionnettes seulement capables de servir au bon peuple de France le discours qu’il pense le plus adapté ? Ils voudraient certainement biens faire mais ils ne sont pas très doués. Plus grave, certains  sont simplement cyniques et laxistes. Dans nos dirigeants l’on en trouve de toutes les dimensions mais ils ne sont que très rarement efficaces ! Ces gens là traînent derrière eux un grand nombre de journaleux de leur presse à eux, celle qu’il subventionne qui ne demande pas mieux que de relayer leurs grandes idées d’économies à l’usage des autres.

Alors il suffit qu’un organisme comme « l'OCDE », dont le commun des mortels ignore à quoi sert ce bidule, déclare tout à coup que c’est dans notre douce France que les retraités vivent le mieux, pour que tout à coups l’on voit surgir du coin du bois une armée de gabelous qui ne pouvant attraper les grands fraudeurs se contenteraient de mettre à leur tableau de chasse des retraités innocents. Simplement jugés trop bien nantis ils méritent, tout à coup, un coup de rabot dans un avantage supposé. Car sous la Sème rien n’est définitivement acquis.   Avec la complicité des mercenaires parlementaires il est facile de faire voter une loi remettant en cause nos acquis et même le plus sot est obligé de constater que notre système de suffrage universel, que les déshérités du monde nous envient , est à bout de souffle. Pensez-vous que les déshérités de France soient représentés dans notre assemblée abusivement qualifiée de populaire.
 Dés qu’ils sont élus nos représentants s’affranchissent de toutes les règles qui régissaient leur vie d’avant. Maintenant ils appartiennent à la noblesse parlementaire, toujours qualifiée, à tort, de républicaine…

Les lendemains qui chantent ne me concernent plus, libre à vous d’en rêver durant le reste de votre vie ou de vous investir dans un remue-ménage indispensable si l’on veut que notre république retrouve ses couleurs et ses valeurs mises à mal par une armée de profiteurs, les petits marquis de la Sème !