jeudi 26 décembre 2013

En guise de voeux...

25 décembre 2013 |  Par Jean Masbou

… Au bal des impuissants ?
"Pas loin de la banqueroute ! Voilà dans quel état se trouve le système des retraites français. Challenges rappelle d'ailleurs que le 17 janvier dernier, alors que le président présentait ses vœux aux entreprises et aux organisations paritaires, François Hollande a avoué que malgré la réforme de 2010, notre système n'était pas sauvé. "

En cette fin d’année nos hommes politiques qui sont censés détenir le pouvoir n’ont pas de bonnes nouvelles à nous annoncer alors pendant les fêtes ils font comme si tout allait bien en nous préparant des lendemains qui déchantent puisqu’ils ne sont capables que de ce résultat ! Le grand Sarkozy avait, quant à lui, raboté avec brio la plupart des acquis sociaux que nos anciens avaient arrachés au patronat, à la faveur d’une certaine crise libérale et pas du tout républicaine. On a remis les compteurs à zéro mais en même temps le bon peuple de France s’est aperçu que lui seul faisait les frais  de la dite crise. Les dirigeants menaient toujours grand train et s’offraient des tours de la planète plus facilement que nos enfants un tour de manège à la foire du Trône.

Les manettes ont bien changées de mains mais qu’observons-nous depuis que le changement : c’est maintenant ! Pour notre bon peuple rien de bien enthousiasmant. Certes les avions de la république font toujours le tour de la planète à vitesse constante, il y a même au gouvernement un « fou du roi » qui à rang de Ministre et qui offre un spectacle qui à un goût de déjà vu mais, parfois, avec des envolées superbes qui semblent combler notre nouveau Prince. Pour combien de temps ? Nous, le peuple de gauche espérons que nous ne passerons pas toute la mandature à observer des gens qui font comme si tout était normal et qui n’ouvrent la bouche que pour nous annoncer que nous allons devoir accepter quelques nouvelles frustrations.

La nouvelle cible identifiée, après les anciens combattants,  ce sont ces nantis de retraités, sans que ces experts de la synthèse soupçonnent que parmi ces derniers se trouvent des handicapés, mes frères, déjà en grandes difficultés. Tandis qu’au château les conseillers se gaussent : « des difficultés, qu’elles difficultés, ils ont déjà de la brioche on veillera demain à ce que l’on ajoute de la confiture et à discrétion… et nous n’avons que çà à faire !

Pour nous, je crois que l’un des problèmes, pas simple, qui va se poser fatalement et prochainement, sera : « que faire de ces petits marquis de la Sème qui se trouvent abusivement normaux et qui restent persuadés que grâce à la Sème ils survivront surement ? »