dimanche 5 octobre 2014

Dans la grotte aux robots à Jacques Monod

Lors de la séance de vendredi j’ai été réceptionné par une vielle connaissance    Vielle, elle ne l’est  certes pas,  elle est avenante et rieuse et pas du tout lèche cul, comme tant d’autres et elle s’adresse à moi sur un « bonjour Chef, l’on à tenu compte de vos souhaits ». Son visage s’illumine car elle a placé, d’entrée sa taquinerie favorite.  Elle m’a donné du Chef ! Ses   yeux brillent lorsqu’elle me montre le lit qui m’a été attribué, moi  je le reconnais immédiatement, un emplacement de rêve pour cul gelé, comme moi, car il est placé sous un diffuseur de la climatisation folle. Je l’ai expérimenté dans un passé pas tellement lointain, c’est le modèle bien, pour les alambics seulement, mais moi j’ai frisé dans ce lit l’épreuve de la congélation à maintes reprises et j’ai du alerter le bon docteur Postec et après son intervention je me suis retrouvé au fond de la caverne à l’endroit ou vous m’avez découvert ! Ne pouvant envisager d’expliquer à cette infirmière espiègle mon désarroi profond j’optais pour une séance de congélation en trois heures. Je ne fus pas déçu, lorsque les ambulanciers vinrent me récupérer, en fin de séance, pour la pesée, ils constatèrent, étonnés, mes tremblements surprenants. Mais je suis toujours vivant, ils finiront par m’avoir  victime innocente de la maltraitance ordinaire ou victime collatérale d’une certaine nonchalance…                                                
…quant au lit voisin  qui lui est moins réfrigéré mais il présente un inconvénient qui provient de l’éclairage général de la grotte.
Sans nul doute que ce sont des génies qui ne connaissaient  rien  à ce délicat problème d’installation d’un mouroir douillet…par malchance à l’hôpital où j’ai atterri !