Depuis quelques mois déjà, vous expérimentez un nouveau berger et brusquement vous venez de réaliser que vous êtes tondus de plus en plus court!
Le premier étonnement passé vous commencez à vous poser des questions qui restent encore sans réponse et confusément vous sentez que, pour vous, rien ne tourne tout à fait rond.
Vous avez pourtant eu le choix entre une bergère pugnace, dont la famille politique apparentée caviar a beaucoup parasité la campagne, et un berger chef de clan, agité, très dominant mais homme fort habile.
Vous avez peut-être choisi le berger sur son discours qui fleurait bon le changement! Pourtant en réalité les deux bergers se battaient l'un et l'autre pour une France toujours libérale et rêvaient presque de la même Europe!
Si le berger l'a emporté sur la bergère, assez facilement, c'est sans doute parce que il s'était engagé à protéger les moutons faibles du troupeau ou, encore que ces abominables moutons "matchos" étaient les plus nombreux. Quant aux brebis, soumises, elles amplifièrent le mouvement en faveur du berger l Le bougre avait su trouver les mots qui les ont tous fait rêver de belles et bien grasses prairies "à la Française". Certes ces prairies avaient été, depuis longtemps, désignées par la gauche aux troupeaux mais jamais aucun n'avait pu aller s'y égaler, les clés étant égarées! Cette histoire ressemble à celle du coiffeur qui depuis des siècles devait nous raser tous gratis le lendemain. On se la raconte encore de père en fils dans tous les troupeaux populaires de l'hexagone!
Le berger paraissait sincère, dynamique, direct et ne pratiquait pas non plus la langue de bois. Alors tous les gentils petits moutons de France ont été séduits et sans méfiance ils ont ouvert toutes grandes les portes de leurs bergeries. Le postulant berger, n'attendait que cela depuis une bonne trentaine d'années! Alors, pour lui, se fut l'extase ! Et pour remercier les gentils moutons le show-man berger leur a offert une série de représentations époustouflantes du type Mille et une Nuits qui permirent aux gentils moutons de vivre en rêve la vie vraie de leur pseudo bienfaiteur...
Et cela fait, en effet, très mal au réveil !
