"Le président de la commission, le président du groupe UMP à l'Assemblée Jean-François Copé, a évalué à 450 millions d'euros après le 1er septembre 2009, puis à 650 millions d'euros après le 1er janvier 2012, l'incidence budgétaire pour France Télévisions d'une suppression de la publicité. Le président de la commission a présenté trois scénarios qui constituent un catalogue des mesures susceptibles de générer des ressources supplémentaires pour France Télévisions. Un premier scénario tourne autour de l'augmentation de la redevance, l'autre est centré sur la taxation des opérateurs Internet et le troisième sur la taxation des produits électroniques grand public (récepteurs de télévision notamment.)"

Certes la commission Coppé n'a pas tranché mais vu les pistes explorées, quelque puisse être le choix final on peut déjà être assuré que c'est bien le téléspectateur qui soldera en réalité l'addition! En effet la première piste est celle de l'augmentation de la redevance et elle est bien loin d'être abandonnée! Le risque de voir supprimer tous les avantages accordés aux plus démunis est toujours très réel. Quant au rétablissement de la taxe perçue pour la détention d'un téléviseur dans une résidence secondaire, abolie dans un passé récent elle risque fort de redevenir une réalité aggravée? La piste Internet aboutira sans aucun doute a l'augmentation par les fournisseurs d'accès du montant des d'abonnements! Enfin la création d'une taxe automatique perçue au moment de l'achat de matériel audiovisuel, aboutira simplement comme les deux précédentes à la pénalisation des consommateurs!

Ce qui semble étonnant c'est qu'il ai fallu rassembler et faire palabrer durant d'interminables séances des grosses têtes pour arriver à un résultat si peu novateur! Finalement toute les voies explorées débouchent sur le même résultat : ponctionner l'utilisateur de la télévision de service public!

Il est vrai qu'en ce moment dés qu'il est question de service public le réflexe officiel est toujours le même à savoir organiser une super braderie!

Nous les anciens du service public il est clair que nous sommes assez peu enclin à gober toutes les fariboles que les orfèvres de la rénovation ne manqueront pas de nous servir dans un avenir proche! Nous aurons donc sans aucun doute l'occasion d'évoquer à nouveau ce problème récurant!