« Quelle est la leçon que tire le
Président de ces différents niveaux de crises, au-delà des dispositions
d'urgence pour endiguer le scandale et sur lesquelles nous aurons l'occasion de
revenir au fur et à mesure qu'elles s'installeront ? Quelle vision a-t-il
de ce pays, de son état politique social et moral, quelle analyse fait-il pour
apporter les vraies réponses ? Il va falloir nommer les choses pour les
rendre réelles. »
Il s’agit là, de la
conclusion du dernier billet d’Anne Sinclair qui à son retour de New York fait le recensement des points noir de la
crise morale et politique que nous traversons, mais dans le désordre
précise-telle !
Moi,
durant la même période j’étais douillettement installé dans mon fauteuil roulant –nécessité oblige- qui
n’a que rarement quitté ma datcha fécampoise. Je n’ai pas perçu de choc violent
pour la raison simple que je suis persuadé, depuis longtemps, que l’on peut s’attendre
à tout venant de la part de la classe politique qui nous à déjà tellement gâtés !
Notre système est totalement à repenser, donc
nous vivons, simplement, un épisode de plus en attendant toujours mieux. La Comédie
que nous joue, en permanence, ces joyeux drilles de la Vème avec la participation de tous les hobereaux de
province, un ensemble bien à la française qui avec l’aide des traditionnelles sauces élaborées par la « Compagnie des
Comédiens Associés »devrait leur assurer un avenir radieux. Ne comptez
surtout pas qu’ils veuillent nous concocter une potion moins amère, cela les
obligerait à faire preuve d’imagination. Ils en seraient peut-être capables
mais ils sont si bien installés dans le système qu’ils n’ont plus le gout du risque !
Il semble clair que nos chers dirigeants préfèrent passer pour des incapables plutôt
que de risquer de perdre un job si juteux!
Même,
si pour soi même, l’on perçoit la mort comme une délivrance, on peut rêver d’espoir
pour ceux qui resteront derrière nous !