mardi 16 avril 2013

Garder un espoir pour demain ?




 « Quelle est la leçon que tire le Président de ces différents niveaux de crises, au-delà des dispositions d'urgence pour endiguer le scandale et sur lesquelles nous aurons l'occasion de revenir au fur et à mesure qu'elles s'installeront ? Quelle vision a-t-il de ce pays, de son état politique social et moral, quelle analyse fait-il pour apporter les vraies réponses ? Il va falloir nommer les choses pour les rendre réelles. »

Il s’agit là, de la conclusion du dernier billet d’Anne Sinclair qui à son retour de New York  fait le recensement des points noir de la crise morale et politique que nous traversons, mais dans le désordre précise-telle !
                                                                                   

Moi, durant la même période j’étais douillettement installé  dans  mon fauteuil roulant –nécessité oblige- qui n’a que rarement quitté ma datcha fécampoise. Je n’ai pas perçu de choc violent pour la raison simple que je suis persuadé, depuis longtemps, que l’on peut s’attendre à tout venant de la part de la classe politique qui nous à déjà tellement gâtés !
 Notre système est totalement à repenser, donc nous vivons, simplement, un épisode de plus en attendant toujours mieux. La Comédie que nous joue, en permanence, ces joyeux drilles de la Vème  avec la participation de tous les hobereaux de province, un ensemble bien à la française qui avec l’aide des traditionnelles  sauces élaborées par la « Compagnie des Comédiens Associés »devrait leur assurer un avenir radieux. Ne comptez surtout pas qu’ils veuillent nous concocter une potion moins amère, cela les obligerait à faire preuve d’imagination. Ils en seraient peut-être capables mais ils sont si bien installés dans le système  qu’ils n’ont plus le gout du risque ! Il semble clair que nos chers dirigeants préfèrent passer pour des incapables plutôt que de risquer de perdre un job si juteux!                                        

 Même, si pour soi même, l’on perçoit la mort comme une délivrance, on peut rêver d’espoir pour ceux qui resteront derrière nous !