... généralement, longues, lamentables et tristes !
Les mieux placées dans mon
classement provisoire sont celles de ce printemps 2013, humides et froides, avec
«un JM » cloitré dans un placard nommé pompeusement : datcha !
Les meilleures de ces journées dont j’évite, scrupuleusement, d’enregistrer les
traces ont toutes en commun une pause à l’ANIDER, la haut sur le plateau St
Jacques, avec toujours le même scénario qui se répète souvent dans le même fauteuil
aussi technique que peu confortable et ou le temps parait passer beaucoup plus
lentement que partout ailleurs. Ces jours là, le seul suspense c’est d’essayer
de deviner quel soignant viendra vous chatouiller la fistule ? Mais la
réponse nous saute rapidement aux yeux,de fait, dés notre entrée dans le centre. A
partir de ce moment là notre sort est scellé. L’état de fraicheur de la
gente dame, en passant par la densité de ses emmerdes du moment et l’épreuve est susceptible de se dérouler en
douceur ou alors dans une ambiance de merde avec au final une fistule en berne! Il n'est pas si rare que nous soyons confrontés à de dures
épreuves ! Et lorsque ces quatre heures sont agrémentées, en fin de parcours, par des crampes qui tordent nos pauvres abatis, l'on se retrouve vite vidé et pantelant mais pas le moins du monde apaisé !
C’est finalement un important gain de vie que nous
offre notre administration républicaine qui veut bien nous faire ce cadeaux mais au moindre cout !
Pour preuve j’avancerais que les centres de dialyses implantés dans la belle
province ne bénéficièrent pas, lors de leurs créations, de la présence d’un médecin spécialisé par centre et c’est
naturellement le SMUR, déjà fort surchargé de missions qui doit intervenir, assez fréquemment
Nous sommes bien installés dans l’austérité pour tous, toutefois une exception fait tâche , en effet la classe politique qui s’est placé, toute honte bue,rapidement hors d’atteinte !
Aujourd'hui le français moyen a bien compris que quelque soit le parti au pouvoir , que la rigueur et la grande ceinture ne concerneront que le
petit peuple et la classe dite moyenne. ainsi que tous les handicapés qui en dépit de leur souffrance ne seront pas pour autant épargnés. Comme ils sont déjà installés, souvent dans la précarité ,
les joyeux rigolos qui nous gouvernent n’hésiteront pas longuement avant d’ajouter
une deuxième peine sous prétexte qu'ils ont l'habitude de la souffrance et des difficultés !
Ces profiteurs du système ont bonne conscience, ils pensent, presque unanimement, qu'ils méritent que la république
mette à leur disposition les prairies les plus grasses afin qu’ils soient payés en retour des
éminents services qu’ils sont censés rendre à notre bon peuple, hélas bien trop crédule !
Des politiques au dessus de tous soupçons çà,croyez-vous!
En réalité de simples marionnettistes surpayés
ou alors des intermittents du spectacle dorés sur tranche!