Dure ma
journée à Paris : tout d'abord une circulation dingue abordée en marche arrière
en ambulance, même privé du volant cela m'a quelque peu fatigué. Arrivée à la
clinique largement en avance, sur
l’horaire prévu. Contact moins bon que lors de mon premier passage, un an et
demi plus tôt Trouvé dés le hall une impression d’usine déshumanisée. Enfin, je gagnais la chambre du 3ème –la 309- ou je
suis accueilli par une infirmière et une aide soignante qui me confirmèrent ma
première impression. L'infirmière parlait à peine notre belle langue quant à
son aide dans mon Quercy on l'aurait qualifiée de mal aimable.
Peut de temps après l’aide soignante m'a tendu une sorte de sac pour mettre, peut être, mes vêtements, elle m'a intimé l'ordre de me déshabiller .Je répondis que j’avais besoin d’assistance elle s’exécuta de mauvaise grâce et elle me dépouilla de mes vêtements qu’elle plaça pèle mêle et en tas sur une table. Je revêtis alors une nuisette noire et c'est dans mon fauteuil que je dus attendre deux bonnes heures avant de voir arriver un brancardier, allégé, qui avant de me dire bonjour, me posa la question attendue : marchez-vous ? Ma réponse fut non! Il partit à la recherche de renfort et à deux ils me chargèrent à la façon de déménageurs débutants, j’arrivais enfin au bloc opératoire...Juste avant ce génial transfert j’ai eu la joie de papoter cinq minutes avec ma dernière fille Céline qui assista à mon chargement folklorique sur le brancard…
Peut de temps après l’aide soignante m'a tendu une sorte de sac pour mettre, peut être, mes vêtements, elle m'a intimé l'ordre de me déshabiller .Je répondis que j’avais besoin d’assistance elle s’exécuta de mauvaise grâce et elle me dépouilla de mes vêtements qu’elle plaça pèle mêle et en tas sur une table. Je revêtis alors une nuisette noire et c'est dans mon fauteuil que je dus attendre deux bonnes heures avant de voir arriver un brancardier, allégé, qui avant de me dire bonjour, me posa la question attendue : marchez-vous ? Ma réponse fut non! Il partit à la recherche de renfort et à deux ils me chargèrent à la façon de déménageurs débutants, j’arrivais enfin au bloc opératoire...Juste avant ce génial transfert j’ai eu la joie de papoter cinq minutes avec ma dernière fille Céline qui assista à mon chargement folklorique sur le brancard…
… J’attendis
encore une bonne heure dans une sorte de local technique ou l‘on gare les lits
des patients en attente de soins, une sorte de salle garage peu attrayante mais ou règne
une bonne ambiance. Ce local étant réfrigéré j’obtins, facilement, une couverture
et quelques mots d’encouragements !
J’étais
morose lorsqu’une tornade chaleureuse me tomba dessus : Alors l’ami Masbou, l’on me reconnaît ? Impossible d’oublier
ma première rencontre avec le Dr TURMEL, un personnage jovial, un humoriste qui
s’excuse avant de vous faire mal ! Un personnage dés plus sympathique que
l’on rencontre avec plaisir puisqu’il sait faire oublier le bizness objet de la
rencontre.
TURMEL
étant un véritable créateur d’ambiance son intervention longue et délicate se
déroula dans une ambiance de réelle humanité, ponctuée de réflexions drôles. Mes
déboires coté paroles ne m’ont pas permis,hélas, de me joindre, ou si peu,à ce joyeux
babillage !
La phase
finale fut de loin la plus réussie, le bon Dr TURMEL sachant que ma fille m’attendait
dans ma chambre, n’arrivant pas à trouver de brancardier, me convoya lui-même aidé
par un de ses assistant, en lançant pendant le temps du transport de nombreuses
imprécations. Chambre 309 Céline nous attendait et lorsqu’il la vit Turmel
lança à la cantonade : c’est bien la
fille de son père ! et de ce propos jaillit un échange haut en
couleurs ! C’est Céline qui s’occupa de moi et ce fut un moment de joie
intense, elle assista à mon chargement dans l’ambulance qui me ramena à Fécamp à
21 heures.