vendredi 15 novembre 2013

Détresse ordnaire?

Dure ma journée à Paris : tout d'abord une circulation dingue abordée en marche arrière en ambulance, même privé du volant cela m'a quelque peu fatigué. Arrivée à la clinique largement  en avance, sur l’horaire prévu. Contact moins bon que lors de mon premier passage, un an et demi plus tôt Trouvé dés le hall une impression d’usine déshumanisée. Enfin, je gagnais la chambre du  3ème –la 309- ou je suis accueilli par une infirmière et une aide soignante qui me confirmèrent ma première impression. L'infirmière parlait à peine notre belle langue quant à son aide dans mon Quercy on l'aurait qualifiée de mal aimable.
Peut de temps après l’aide soignante m'a tendu une sorte de sac pour mettre, peut être, mes vêtements, elle m'a intimé l'ordre de me déshabiller .Je répondis que j’avais besoin d’assistance elle s’exécuta de mauvaise grâce et elle me dépouilla de mes vêtements qu’elle plaça pèle mêle et en tas sur une table. Je revêtis alors une nuisette noire et c'est  dans mon fauteuil que je dus attendre deux bonnes heures avant de voir arriver un brancardier, allégé, qui avant de me dire bonjour, me  posa la question attendue : marchez-vous ?  Ma réponse fut non! Il partit à la recherche de renfort et à deux ils me chargèrent à la façon de déménageurs débutants, j’arrivais enfin au  bloc opératoire...Juste avant ce génial transfert j’ai eu la joie de papoter cinq minutes avec ma dernière fille Céline qui assista à mon chargement folklorique sur le brancard…
… J’attendis encore une bonne heure dans une sorte de local technique ou l‘on gare les lits des patients en attente de soins, une sorte de salle garage peu attrayante mais ou règne une bonne ambiance. Ce local étant réfrigéré j’obtins, facilement, une couverture et quelques mots d’encouragements !
J’étais morose lorsqu’une tornade chaleureuse me tomba dessus : Alors l’ami Masbou, l’on me reconnaît ? Impossible d’oublier ma première rencontre avec le Dr TURMEL, un personnage jovial, un humoriste qui s’excuse avant de vous faire mal ! Un personnage dés plus sympathique que l’on rencontre avec plaisir puisqu’il sait faire oublier le bizness objet de la rencontre.
TURMEL étant un véritable créateur d’ambiance son intervention longue et délicate se déroula dans une ambiance de réelle humanité, ponctuée de réflexions drôles. Mes déboires coté paroles ne m’ont pas permis,hélas, de me joindre, ou si peu,à ce joyeux babillage !
La phase finale fut de loin la plus réussie, le bon Dr TURMEL sachant que ma fille m’attendait dans ma chambre, n’arrivant pas à trouver de brancardier, me convoya lui-même aidé par un de ses assistant, en lançant pendant le temps du transport de nombreuses imprécations. Chambre 309 Céline nous attendait et lorsqu’il la vit Turmel lança à la cantonade : c’est bien la fille de son père ! et de ce propos jaillit un échange haut en couleurs ! C’est Céline qui s’occupa de moi et ce fut un moment de joie intense, elle assista à mon chargement dans l’ambulance qui me ramena à Fécamp à 21 heures.