jeudi 10 avril 2014

Encore et encore relativiser…




Il faut peu de chose pour qu’une vie bascule, un cœur présumé capricieux et l’on vous implante dans la poitrine un appareil pour le surveiller, des reins qui vous lâchent et vous voilà en dialyse pour tout le reste de votre vie, le tout accompagné d’un accessoire qui embellie vos nuits, en cas d’apnée du sommeil, un masque qui loin de calmer vos angoisses, ne vous garantie pas des nuits  sereines. 

J'ai des pensées morbides, même si je ne suis pas seul, je culpabilise car je sais que je complique la vie de ma compagne et de mon entourage.
Écrire  pour survivre à cette misère, pendant qu’un handicap s’ajoute à un autre sans que la médecine me soit d’un grand secours, les médecins qui ont étés à mes cotés pendant ma dégringolade  je les considère comme des amis qui savent qu’ils ne peuvent pas grand-chose pour moi, des accompagnateurs qui semblent regretter leur impuissance.

Maintenant ce sont mes mains qui m’inquiètent car elles se révèlent balourdes et cela ajoute encore à mes tourments. La souffrance fait grandir affirme un dicton populaire moi j’ai rétrécis  car je ne peux rien faire comme tout le monde. 
Je suis encore vivant mes neurones sont encore vaillants…
…Alors quand le soleil brille je relativise encore !