mardi 8 avril 2014

Une thérapie peu couteuse?










 Jusqu’où peut-on assumer sa propre dégradation physique ? Quel est le seuil de souffrance tolérable ? Surtout lorsque le « destin » rajoute progressivement des couches successives de maux, comme si cela ne suffisait pas. Comme si, chez certains êtres, il faut pousser toujours un peu plus loin les limites du dépassement de soi, de l’acceptation et de la transcendance ou, au contraire, de la résignation, de l’avilissement et du désespoir.
Et mourir ne me fait pas peur. Ce qui me pose bien plus de problèmes c’est la façon dont se terminera mon existence,quitter ma maison pour me confronter à une autre forme de maltraitance ordinaire pratiquée par des professionnels a qui nous assurons simplement leur croute mais... ils n'ont pas toujours le job qui correspond à leurs rêves!
Mon élocution décline et un handicap s’ajoute à un autre!
Je ne vivrai pas à n’importe quel prix.
Hollande a été élu sur un programme et des promesses qu’il ne tient pas, qu’il n’a jamais eu l’intention de tenir. Il nous a bernés, juste pour assouvir un orgueil incommensurable.
Regardez la politique du handicap, sa politique du handicap ! Il continue l’œuvre de destruction de son prédécesseur. Une destruction programmée qu’il n’a pas manqué de dénoncer avec ses amis socialistes… pendant qu’il était dans l’opposition ; quand il avait encore besoin de nos voix pour atteindre son objectif suprême ; à ce stade d’immoralité, aucune promesse et aucun mensonge n’est de trop. Et, tout compte fait, je ne peux que lui donner raison puisque les Français le laissent faire docilement.
L’inclusion des « handicapés », c’est le dernier des soucis d’une société inégalitaire,  incivique et compassionnelle. Tant que handicap restera synonyme, en France, de Charity business, l’inclusion et l’autonomie ne seront que des miroirs aux alouettes, des arlésiennes à bas prix et à bonne conscience. Le civisme à la française est un cynisme corporatiste, avec la complicité d’une « élite » politique complice par opportunisme ou manque de courage, ou les deux....
Il fait beau, je suis sur la terrasse, chez moi. Je me pose plein de questions.  Le soleil enfin retrouvé m’apaise. Je suis heureux. La vie continue, encore....