samedi 5 avril 2014

Moment de vie à la dialyse lourde…


Il n’est pas rare que j’ai des fins de séances difficiles avec une gamme de plaisirs aussi variés qu’insoutenables : crampes, étouffements, brûlure dans les pieds, alternent pour me pourrir ce supplément de vie que l’on m’offre si généreusement !
Un nouvel handicap étant venu s’ajouter au lot déjà conséquent que je traînais déjà, me complique, un peu plus, le contact avec les soignants, en effet depuis peu je n’arrive pas à me faire comprendre facilement et l’on peut dire que çà ne me simplifie pas grandement la vie. Déjà que je ne supporte pas bien, du tout, le cadre troglodyte dans lequel est implanté ce service ou règne un éclairage agressif et une climatisation dingue, ce qui aggrave la situation, pour moi déjà difficilement supportable. Dans cet espace évoluent un personnel jeune et exclusivement féminin, l’ambiance affichée se proclame bon enfant, mais moi je sais qu’il ne s’agit que d’un leurre et ce n’est pas le seul que l’on peut rencontrer dans cette usine !
Je vais  devoir sans doute remercier cette institution pour le supplément de vie de merde qu’elle m’accorde, pour ce qui souvent ressemble à de la maltraitance ordinaire. Est-il normal que l’on me place un masque à oxygène inapproprié lorsque j’ai les sinus obstrués. Est-il normal que l’on me laisse souffrir en fin de séance sous le vain prétexte que la séance a été programmée pour trois heures et que le toubib de garde ne peut se déplacer qu’en cas de danger vital ! C’est ça la médecine qui fait honneur à la France !
 A mon avis l’on tombe dans la caricature grossière…