mercredi 18 juin 2014

Un lendemain d'anniversaire quelque peu morose?


Ce 16 juin ne laissera pas le souvenir d’un grand millésime et pourtant tout avait commencé sous les meilleurs hospices avec des cadeaux. Mais avant la fin de la matinée je retrouvais une vieille connaissance qui comme un lourd manteau s’abattit sur mes épaules, ce qui accentua encore la faiblesse de mes  jambes. Mécaniquement j’ingurgite un peu de nourriture présentée par ma compagne, qui fait tout son possible pour me stimuler, en rouspétant comme un jour ordinaire, en somme la banale normalité !
Puis ce fut le départ pour Monod, sans heurt et bien banal, mais déjà je me trouvais dans un état second et secoué par une toux violente et en quinte. Et lorsqu’on me déposa sur le lit tout au fond de ce service de l’ère des troglodytes j’étais si ramollo que je n’ai pu extérioriser ma joie. Mon anniversaire virait, au cauchemar, dans cette ambiance faussement doucereuse, car au royaume du grand copinage ou l’on délègue facilement et où le sourire n’a pas grande valeur, en l’absence de vrais chefs les seconds couteaux s’exercent à briller sur le devant de la scène seulement pour le plaisir et par vanité.
C’est dans un état lamentable que je quitte le sanctuaire seuls mes ambulanciers remarque ma fraîcheur, qui ne fais pas tâche, dans ce lieu de grande désolation et c’est bien un spectre qui regagne son domicile.
Je découvre anéanti que pour fêter mes 87 printemps, ma compagne a  pris  l’initiative d’organiser un pot dans mon minuscule espace  de vie et, bien naturellement convié notre fécampoise de fille et de ma petite Chloé. La fête fut courte car dés que j’eus absorbé quelques gouttes de champagne et réussi à déglutir quelques amuse gueule, la révolution se manifesta dans mon intestin. Pendant que les jeunes gagnait les abris ma compagne en pleines agapes se trouva confronté  en direct avec mon problème et me gratifiât à cette occasion de lamentations hautes en couleurs, qui rapidement virèrent à l’aigre et c’est ainsi que se clôturât cette belle soirée de mon 87ème anniversaire et bien que mes parisiens aient égrenés via la voie téléphonique un bon anniversaire,  ma nuit ne fut pas particulièrement sereine, pas davantage cette journée, qui suivit, je ne fus pas particulièrement dru je dirais même dans un état second!