dimanche 7 septembre 2014

En réalité l'on est maître de pas grand chose?



En dépit d’une proposition convenable , j’éviterai autant que possible d’aller finir ma vie, au Crotoy !

Je suis dans une telle panade qu’il ne me restait qu’un ami : mon chat roux que ma compagne appelle Noisette et moi Rounet. Ce chat ne tient pas en place, pas plus que ma compagne qui inlassablement visite tous les commerces de la ville pour nourrir, deux personnes dont moi dont l’appétit est en berne, plus nos quatre chats et notre vielle Tina !
Bien que je parle de mon chat roux, presque au passé, il n’a pas complètement disparu de mon environnement, mais au retour de ses escapades ou il guerroie, pour défendre son territoire qui dépasse largement la limite de notre enclos, il n’a plus de ses élans qui le poussait vers moi au retour de ses grandes virées. Il me snobe et ne vient que rarement se reposer sur mon lit. Fini les démonstrations d’amitié dont j’étais l’objet le soir mais aussi à mon réveil et çà me manque cruellement vu que ma compagne ne m’octroie en ce moment que de tristes complaintes qui finissent toutes de la même façon, je dois quitter ma maison pour aller goûter à une autre sorte de maltraitance ordinaire, dans une maison de retraite ?
Moi j’envisage une autre formule puisque mon handicap impose une présence permanente  dans notre maison, avec l’appoint de plus ou moins d’aide complémentaire, en fonction de mes capacités a assumer une telle charge. Ma compagne a été éblouie par la proposition qui m’a été faite via ma caisse de retraite des cadres provenant d’un centres situé dans l’environnement du Crotoy, ce qui permettrait à l’objet encombrant que je suis devenu, pour la somme de 1700 euros environ de dégager. Mais vu l’éloignement du peu de ma famille qui se trouve à Fécamp je n’ai pas répondu à cette proposition dont ma compagne me vante sans cesse l’intérêt.  Mon pauvre vieux un jour ou l’autre il faudra bien te décider. Mais ma compagne n’est toujours pas décidée à mettre place à la maison une aide plus sérieuse rendant la situation plus confortable, mais je constate qu’elle est bien fatiguée et je suis décidé à intervenir même si cela peut provoquer pas mal de remous !
Je sais depuis longtemps que la vieillesse peut  s’apparenter à un naufrage, mais naïvement j’ai pensé que cela ne concernait que les autres,  bien étonné  de devoir me colleter avec ce difficile problème car je suis le premier…